Un rosé expressif

Juin 6, 2008

Epressif.
Voici le qualificatif utilisé par le journal Notre Temps utilise pour décrire notre champagne Rosé.

Voici ce que dit l’article:
“Un sacré carractère,
 doublé d’un nez de griottes et de fumé:
 jambon et fromages persillés
 n’appelleront que lui”

Franck PASCAL Rosé Prestge, 27 €

Voilà qui fait plaisir, non ? 🙂

Pendant qu’il pleut des cordes dehors, j’en profite pour ajouter du texte.
Vous n’aurez pas fait le voyage pour rien !
Voici donc le texte de l’article mis sur le blog d’IN VINO VERITAS.
Vous constaterez qu’il y a un paralèlle amusant.

CHAMPAGNE FRANCK PASCAL
Franck Pascal fait partie d’une grande famille de récoltants-manipulants établie à Baslieux en Châtillon (Vallée de la Marne). Lui s’est installé en 1994, et a choisi de travailler en biodynamie, ce qui n’est pas la piste la plus facile. Pour cette cuvée Prestige 2000 (son haut de gamme), il a assemblé pinot meunier, chardonnay et pinot noir à parts plus ou moins égales. Ses vignes (3 ha) ont 30 ans en moyenne, elles sont vendangées à la main.

Voici un champagne bien mûr et très vineux – les pinots tiennent leur rang – dont les bulles fines vous tapissent bien le palais. Il ne fait pas son âge. Il a pourtant subi 60 mois d’élevage. Aujourd’hui, s’il présente quelques petites notes d’oxydation, il garde cependant une superbe fraîcheur. Non dosé, il se prêtera de bonne grâce à quelques beaux mariages gastronomiques- on pense notamment aux poissons de rivière.

Comme son Champagne, Franck Pascal est expressif – il suffit d’aller voir son blog pour vous en convaincre: http://blogfranckpascal.over-blog.com.

Ce lundi, nous l’avons rencontré lors de la dégustation annuelle de Gustroworld. Et s’il est modeste par rapport à ses compétences et à son travail, il est ambitieux quant au résultat. Il fait le vin qu’il aime, et c’est la meilleure garantie, à notre humble avis, pour qu’il nous plaise aussi.

Et puis, comme il pmeut toujours, voici quelques nouvelles du vignoble.
Le relevage est en marche. Ceci consiste a redresser les rameaux en plein croissance à l’aide de fils de fer.
Ces fils sont accrochés sur des piquets afin qu’ils en retombent, maintenant la végétation la plus verticale possible.
C’est ce qu’on appelle le relevage. Au fur et à mesure de la pousse de la vigne, il faut accrocher les fils plus haut sur le piquet.

Les chardonnays sont déjà presque relevés à leur hauteur maximale car leur taille permet d’envisager le palissage.
Ils ont été écimés, même si ce n’est pas le mieux à faire avant la floraison…. mais avec ces pluies qui n’en finissent pas, il est préférable de garder un feuillage aéré, propice au séchage rapide, et permettant une qualité de traitement optimale.

Sur ce point, nous sommes très vigilents. Etant donné qu’il est impossible de passer traiter de manière rapprochée pour protéger les feuilles et les raisins, nous avons fait évoluer notre stratégie.
En pareille circonstance l’an passé, j’utilisais de faibles doses de cuivre, le plus souvent possible (7-8 jours environ), ce qui me faisait fréquement passer après des préicipitations supérieures à 25 mm.

Cette année, la stratégie est différente. J’ai doublé les doses de manière à espacer d’avantage les traitements.
Le dernier traitement a donc été fait avec 600 g/ha de cuivre métal, ce qui représente 10% du quota annuel autorisé en culture biologique… car la culture  biologique autorise 30 kg/ha de cuivre métal sur une préiode de 5 ans. L’argument justifiant de mettre des bâtons dans les roues des vignerons bio est que le cuivre serait dépressif pour la vie microbienne des sols.

Certes, c’est probable. Pourtant, on voit des compléments alimentaires fleurir pour les vignes et les arbres fruitiés qui ne contiennent que du cuivre sous forme de sulfate de cuivre afin de renforcer les peaux des raisins, réguler la nutrition azotée, et par voie de conséquence, réduire la pourriture des fruits… comme quoi, on peut se poser des questions :-))

En outre, des prélèvemetns de sols révèelent chez des vignerons en biodynamie depuis longtemps que les sols sont carencés en cuivre… l’explosion démographique qui suit l’abandont des désherbants et qui suit l’épandage de composts naturels consomme probablement l’oligo-élément cuivre… il va de soi que si le sol était dépourvu de vie et d’activité biologique, le cuivre s’accumulerait inlassablement, faute d’utilisateur.

Enfin, des études révèlent qu’il n’y a aucin stress sur la vie des sols à 8 kg/ha de cuivre métal par an… et pourtant, ces études ont été faites sur des sols qui avaient servi avant à tester l’impact de molécules chimiques destructrices… j’imagine que l’impact du cuivre sur un sol dynamique est encore plus faible que sur un sol intoxiqué. Une vraie étude sur un sol vivant serait la bienvenue afin que la lumière soit faite su les doses de cuivre utilisables en viticulture. Qu’en pensez vous ?

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