Test 2016: vitaliser les vignes pour qu’elles soient saines…

Juin 3, 2016

Quand on est vigneron bio/biodynamique et que la météo est compliquée, nous avons la possibilité de nous appuyer sur l’énergie et la vitalité du vivant afin d’aider notre vigne.

La vie organique a une partie visible et palpable, ainsi qu’une partie non visible. Les deux associés créent la vitalité, précurseur de la santé…
 

La vitalité comme précurseur de santé, une passion comme axe de recherche dans les situations challengeantes !

“Bonjour, Franck PASCAL, créateur Des Champagnes Pour La Vie.
 

2016 a un démarrage très particulier et on risque de se retrouver dans les prochains jours en free style.
 

En free style ? Tout simplement car à chaque fois qu’on fait un passage pour protéger la vigne, dans les 48h qui suivent on a plus de 40 mm de pluie, 50 mm parfois. Depuis une dizaine de jours on a largement accumulé les 90-100 mm.

 

Il faut savoir que lorsqu’on est en bio/biodynamie, quand on traite le vignoble, on traite avec des produits de contact qui restent à l’extérieur de la plante. Il ne rentrent pas à l’intérieur, contrairement aux produits chimiques qui sont pénétrants ou systémiques. C’est pour ça qu’on les retrouve dans les vins. Les produits bio restent en surface de la vigne, du coup ils sont sensibles aux intempéries.
 

Et on a eu toutes les conditions de température et d’hygrométrie pour que la vigne soit déjà réceptive (au mildiou) et potentiellement contaminée avant notre premier passage…
 

A peine 48 h après le premier passage… wooooo… 40 mm !
 

Alors, le traitement bio arrive à résister à un lessivage – c’est à dire une pluviométrie – de 20 mm. Au delà, on considère en bio qu’il faut le renouveler. Alors on l’a renouvelé, mais 3 jours après les deux jours de pluie… et à peine 24h après on a pris 50 mm en deux jours. Aujourd’hui j’espérais qu’on puisse passer, mais on a pris 24 mm cette nuit… ce qui fait que les sols sont totalement gorgés.
 

Sur sol tassé – par ce que les sols ne sont pas travaillés – on arriverait à passer. Simplement, nous sommes sur des sols travaillés, où la terre est douce et fine. Dès qu’on marche, le pied s’enfonce. Le matériel avec lequel on pourrait passer est un chenillard, c’est un petit appareil avec des chenilles; et le chenilles se gorgeraient de boue et ça bloquerait l’ensemble.
 

Donc là, nous sommes obligés d’attendre. Nous ne pouvons pas compter sur la stratégie classique de viticulture bio pour se protéger. Et ça nous amené à décaler notre approche cette année en focalisant sur la vitalité de la plante.
 

J’ai passé une bonne partie de la journée à aller dans plusieurs parcelles et à
– mesurer les champs d’énergie de la vigne pour vérifier qu’elle ait sa vitalité,
– remettre le sol en ordre: le recentrer, le relier,
– et faire en sorte que la vigne puisse s’élever en vibration pour aller connecter à la lumière.

Car c’est la lumière qui alimente les énergies vitales de la plante, exactement comme sur l’homme : la lumière alimente tous les chakras; et par l’intermédiaire des “merveilleux vaisseaux”, la lumière alimente les méridiens chinois, ces vaisseaux d’énergie dans le corps humain.

Donc nous avons travaillé sur cet aspect là de la vigne pour remonter sa vitalité… jusqu’à ce qu’en fin de journée, j’arrive à aller trouver une pertubation… Il y a deux perturbations au niveau de la grappe de raisin en ce moment:
– le capuchon floral n’avait pas son énergie à disposition (le capuchon floral est ce qui englobe la future fleure de vigne. Pour l’instant elle n’est pas encore réveillée, pas encore prête. La fleur est en cours de fabrication: la vigne fabrique les hormones pour la floraison à ce stade).     
– le pistil: l’une des deux parties de la fleur de vigne (femelle ici)

 

Pourquoi reconnecter aux énergies vitales ?

Lorsqu’un organe ou des tissus organiques n’ont pas accès à leur énergie vitale, il y a deux schémas.
 

Premier schéma: l’organe ou les tissus vont compenser en allant chercher de l’energie dans d’autres organes ou dans d’autres tissus… ce qui fait que ça réduit la vitalité d’une zone de tissus organiques encore plus grande. Ceci peut frafiliser l’ensemble de la grappe et la rendre sensible plus facilement à l’oïdium ou au mildiou. Je vous explique pourquoi avecle 2ème schéma.
 

Deuxième schéma: Comme la cellule ou les tissus n’arrivent pas à se reconnecter à leurs énergies vitales, ils dévitalisent ! Ils perdent leur vitalité, donc ils chutent en vibration car il n’arrivent pas à se maintenir en énergie élevée. En chutant en vibration, il y a un moment où ils vont se caler sur les fréquences les plus basses dans la nature; et il y a un moment où ils vont croiser les fréquences des champignons (que sont le mildiou et l’oidium).

Les champignons sont là dans la nature pour dégrader ce qui est dévitalisé. En dégradant ce qui est dévitalisé, les tissus vont retourner au sol et la vie va pouvoir créer de nouveau quelque chose à partir de ce processus.
 

Donc le fait d’avoir relié de nouveau les inflorescences, pratiquement dans leur globalité, à leurs énergies vitales, je croise les doigts que ce ça soit suffisant pour qu’on puisse passer au travers du mildiou et de l’oïdium, sur des vignes qui ne sont pas protégées (par des traiements physiques) à un stade où les raisins sont completement réceptifs.
 

En effet, lorsqu’il y a 40 mm de pluie sur deux jours, et qu’au bout de la première journée il n’y a plus de protection… ben, pendant la journée suivante, il y a potentiellement – je dis bien potentiellement – pleins de contaminations…  !
 

J’insiste sur potentiellement car aujourd’hui… ou plutôt depuis quelques années, je suis de plus en plus convaincu que tout est une histoire de vitalité. Si la vigne a une vitalité élevée, le champignon n’étant pas sur la même fréquence, elle est auto-protégée.
 

De mon point de vue, le mildiou vient dégrader les tissus de la vigne seulement quand elle manque de vitalité, quand elle manque d’énergie, et qu’ils (mildiou et vigne) se retrouvent sur la même  fréquence.
 

J’aimerais quand même, par sécurité, réussir à passer. Car là on est completement dans l’invisible, dans l’impalpable, et on est en amont des pathlogies. C’est comme ça que j’aime bien travailler : en amont des pathlogies. Ca va beaucoup mieux à prévenir une pathologie qu’à essayer de la guérrir. 
 

J’aimerais vraiment pouvoir passer demain ou après-demain avec une protection de cuivre (peut-être de 200/250 grammes par ha) pour réussir à protéger au maximum et être aussi dans le concret… ce côté invisible, c’est bien, et on est aussi dans le concret, donc il y a deux aspects sur lesquels travailler !
 

Bonne journée à vous !”

 

  

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